La retraite…..la liberté, la quille !! dixit mes amis Vanessa et Kris !!

Actuellement, et contrairement à nos aînés qui ont vécu la retraite comme un temps de récupération, de repos, une antichambre de la mort, la retraite de la génération des « baby-boomers » sous-entends le pouvoir d’écrire un nouveau scénario de sa vie.

Etre l’auteur et l’acteur de sa vie demande une réflexion personnelle, s’avouer ses passions, ses désirs mais aussi ses doutes et ses peurs.

Et puis, compte tenu de l’allongement de la vie, n’y aurait-il pas plusieurs retraites ?

Ce qui est certain, c’est que la vision générale des jeunes retraités est souvent décrite comme une nouvelle vie.

Cette nouvelle vie n’est pas celle où l’on se retire du monde mais l’arrêt de la vie professionnelle amène un changement profond de son environnement. Ce changement provoque différents bouleversements. Nous n’évoluons plus dans les mêmes lieux, au même rythme. Notre situation économique n’est plus la même. Notre environnement relationnel et affectif est appelé à se modifier.

Nos préoccupations qui étaient alors d’ordre professionnelles vont devenir personnelles.

Combien de fois ai-je entendu : « maintenant je ne sers plus à rien » ?

En effet, prendre sa retraite c’est non seulement perdre son domaine professionnel mais également un statut, une reconnaissance sociale, un sentiment d’utilité.

D’autres pertes, changements, séparations ont jalonnés nos existences et nous elles nous ont souvent appris à devoir retrouver un équilibre intérieur.

Au moment de prendre la retraite, les réactions sont donc nombreuses. Elles peuvent être ressenties comme libératrices sans aucun sentiment d’émotions négatives. D’autres verront le début de la concrétisation de certains de leurs projets.

Certains par contre, minoritaires, vont vivre un réel désarroi lié à une crise d’identité plus ou moins forte qui peut parfois prendre une forme dépressive et être accompagnée de différents maux physiques.

Les personnes concernées ici ont souvent eu des postes à responsabilités. Leur image sociale et leur rapport au travail étaient leur principale identité. Ces troubles peuvent également touchés les personnes contraintes à quitter l’entreprise ou exclue de celle-ci.

Ce temps de vie peut alors être vécu comme un grand vide, un trou noir, une phase déstabilisante remplie de doutes, de manque d’estime de soi, de pertes de repères.

J’ai conscience que l’expression de ses difficultés est encore un sujet tabou puisque la retraite mal vécue est généralement incomprise.

Si vous vous reconnaissez dans ces mots, n’hésitez pas à partager ici, à exprimer vos peurs, vos besoins mais aussi ce qui vous a aidé à sortir de ce tourbillon émotionnel.

A bientôt et prenez soin de vous.

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